La présidente du parti de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), Mme Zoubida Assoul a décliné un plan de sortie de crise dans lequel elle a fait un certain nombre de propositions.
Mme Assoul a appelé à la tenue d’élections présidentielles anticipées. Des élections qui se tiendraient, selon sa feuille de route, l’an prochain. « Le chef de l’état, Abdelmadjid Tebboune devrait faire l’annonce de l’organisation d’élections présidentielles anticipées pour l’année 2022, conformément aux dispositions prévues dans l’article 91-11 de la constitution », a-t-elle écrit dans un communiqué présentant ce plan de sortie de l’impasse politique actuelle.
La présidente de l’UCP propose également le renvoi du gouvernement actuel et son remplacement par un gouvernement d’union nationale, présidé par un chef de gouvernement détenant plus de prérogatives conformément à l’article 93-1 de la constitution.
« Le nouveau gouvernement aurait pour mission de charger les personnalités nationales indépendantes à superviser une conférence nationale de dialogue inclusif permettant de trouver les conditions nécessaires pour l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes », a-t-elle ajouté.
Mme Assoul a également rappelé la nécessité de libérer tous les détenus politiques et d’opinion, dont le nombre dépasse 80, selon le comité national de libération les détenus (CNLD).
Elle a également réclamé « l’ouverture des champs politique et médiatique et l’abrogation de toutes les lois liberticides et anticonstitutionnelles ».