Pour « Ennahar », les opposants au 4e mandat sont soit des « fous » soit « des traîtres francophones » !

Redaction

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Ennahar TV et son quotidien arabophone Ennahar poursuivent leur acharnement médiatique contre les algériens qui s’opposent au 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, dans les reportages diffusés sa leur télévision d’information en continu ou publiés dans les colonnes de leur quotidien national, les responsables du groupe médiatique Ennahar éprouvent une haine sans limite pour ces opposants qui tentent de se mobiliser sur le terrain. 

Preuve en est, plusieurs membres ou sympathisants du mouvement « Barakat! » ont été violemment attaqués par ce média qui fait fi de toutes les règles de la déontologie journalistique. Pour enfoncer ses opposants et les discréditer, Ennahar, télévision et quotidien, recourt à une forte propagande pour attenter à la vie privée des militants algériens en faveur de la démocratie. A titre d’exemple, Amira Bouraoui, l’une des membres actifs du Mouvement « Barakat! » a été humiliée par des propos gravissimes dans un article paru dans le quotidien Ennahar où on affirme que cette jeune médecin algérienne est une « française » qui sème la zizanie en Algérie. « Une française » marié à un homme qui dispose de la nationalité belge, croit savoir Ennahar qui se permet de s’attaquer aussi à toute la famille de cette militante accusée de vouloir « déclencher le printemps arabe » en Algérie !

Ennahar qualifie même tous les membres du Mouvement « Barakat! » de « traîtres francophones et francophiles qui sont prêts à s’agenouiller devant la France ». Dans cet article extravagant, la lutte contre le 4e mandat est même associée aux initiateurs des « cadenas d’amour » que certains jeunes algérois ont tenté d’implanter à Alger. « Des pratiques indignes des musulmans et qui violent la morale islamique », s’indigne Ennahar qui ne fournit aucune explication logique à la relation qu’il prête entre la dénonciation du 4e mandat et les « cadenas d’amour » ! Rappelons qu‘Ennahar TV ne se prive pas aussi de tourner en dérision les opposants et de porter atteinte à leur honneur. Preuve en est, le Rédacteur en Chef d’Algérie-Focus a lui-même été qualifié de « fou » et de « personnalité perturbée » pour la simple raison qu’il a dénoncé au micro de cette chaîne d’information « la corruption et les dérives autocratiques » sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika.