Pour le Maroc, l’Algérie est la source de tous ses problèmes

Redaction

L’Algérie semble être une obsession maladive pour le Ministre marocain des affaires étrangères,  Salaheddine Mezouar. Ce dernier n’hésite jamais à exprimer son hostilité contre l’Algérie dés qu’une opportunité  lui est offerte. Ainsi, ces derniers jours, le chef de la diplomatie marocaine s’adonne tout simplement à un langage insultant et hystérique. Preuve en est, celui-ci ne rate aucune occasion pour imputer tous les maux du Maghreb à l’Algérie.

Après avoir qualifié, il y a quelques jours, les actions diplomatiques algériennes, en faveur du Sahara Occidentale, de « minables »,  le  même ministre marocain des affaires étrangères revient à la charge, lors d’une interview accordée lundi au quotidien marocain Maroc Aujourd’hui , et accuse les autorités algériennes d’avoir « sacrifié les liens forts et historiques entre les peuples marocain et algérien, hypothéqué l’avenir de la région ». Le ministre marocain croit même savoir que les autorités algériennes « prennent en otage les cinq peuples maghrébins » et « entravent, ainsi, toutes les perspectives d’une coopération fructueuse pour faire face aux nombreux défis de la sécurité et de développement auxquels fait face de Maghreb « , dit-il.

Le chef de la diplomatie marocaine poursuit sa diatribe à charge contre l’Algérie en allant jusqu’à demander à « l’Algérie » d’assumer « devant l’Histoire, devant les générations futures et devant la conscience maghrébine la responsabilité de ce blocage », a-t-il déclaré sur un ton volontairement violent et hostile. Salaheddine Mezouar  a terminé son interview avec des termes aussi insultants, en invitant l’Algérie à «cesser de prendre ses fantasmes pour de la réalité ». Et en guise de conclusion, il affirme que son pays est déterminé à «faire face aux gesticulations déplacées, agissements improductifs et joutes verbales infructueuses auxquels l’Algérie nous a habitués ». A en croire donc le chef de la diplomatie marocaine, le royaume marocain n’a qu’un seul problème : c’est l’Algérie.

Arezki IBERSIENE