Les prix des produits alimentaires frais ont grimpé sur les marchés de la capitale au premier jour de ramadan. Que ce soit à Clausel, à Ali Mellah ou ailleurs, les citoyens ont constaté que certains aliments ont connu une hausse relativement importante. Comme de coutume.
Ainsi, si la pomme de terre coûtait 25 ou 30 dinars, il y a quelques jours, en cette entame du mois sacré, elle est proposée à 40 dinars au niveau de plusieurs marchés. D’autres produits ont également observé le même phénomène. C’est le cas de la tomate et des courgettes cédées respectivement à 120 et 140 dinars, des carottes à 100 dinars, de l’oignon à 130 dinars ou du poivron à 150 dinars.
Les prix des viandes ont, pour leur part, connu la même logique haussière, même si celle-ci a commencé il y a plusieurs jours déjà. Si le poulet a été vendu, il y a plusieurs semaines, à près de 200 dinars le kilogrammes, il est proposé, aujourd’hui, à 250 dinars. La viande rouge, elle, est cédée contre 1400 dinars le kilogramme.
Il faut dire qu’à la veille et aux tous premiers jours de chaque ramadan, les prix des produits alimentaires s’envolent avant qu’ils ne se stabilisent par la suite. La spéculation des commerçants, encouragée par la faiblesse du contrôle par les services de l’Etat, et la tendance des consommateurs à stocker le maximum de denrées alimentaires génèrent ces tensions.
Elyas Nour