Mouloud Hamrouche annonce, cette fois-ci, la couleur pour l’élection présidentielle prévue le 17 avril prochain. Après sa déclaration publique où il interpelle les décideurs de l’armée algérienne, il a affirmé publiquement aussi qu’il ne va pas se présenter à l’élection présidentielle « si l’armée présente un candidat ».
« Je ne vais pas me présenter si l’armée présente un candidat », a-t-il déclaré au quotidien arabophone El Khabar à qui il a expliqué que sa candidature à la magistrature suprême dépend de la réaction de l’Etat-Major de l’armée. En clair, Mouloud Hamrouche exige des garanties concernant la neutralité de l’armée dans le prochain processus électoral. C’est sa seule et unique condition. Mouloud Hamrouche n’a donc pas peur d’affronter Abdelaziz Bouteflika dans la course à la Présidence de la République si ce dernier n’est pas favorisé par l’armée algérienne.
Après 15 d’absence sur la scène politique, Mouloud Hamrouche veut donc signer son retour à l’occasion du scrutin présidentiel. Un retour qui passe par un dialogue ouvert avec l’institution militaire à qu‘il a adressé une lettre pour lui rappeler ses engagements et sa mission dans les réformes politiques nécessaires à la stabilité du pays. Reste maintenant à savoir comment les décideurs de l’armée algérienne vont réagir à cette missive et à « l’offre de services » de l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche.