Présidentielle 2014 : Une élection « transparente » et sans « fraude » pour les Africains

Redaction

Les différentes organisations africaines, qui a envoyé plusieurs centaines d’observateurs pour contrôler le scrutin du 17 avril, se sont dit satisfaites du déroulement de l’élection présidentielle algérienne.

Après les félicitations transmises par certaines capitales étrangères au sujet du déroulement l’élection présidentielle du 17 avril, qui a vu la victoire d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, avec un taux officiel de 81%, c’est au tour de certaines ONG et instances régionales d’apporter leur caution. Ainsi, le vice-président de l’Observatoire panafricain pour la démocratie (OPAD), Diallo Falilou, qui est un ancien ministre sénégalais, a déclaré, aujourd’hui, à sa sortie de l’audience que lui a accordé le ministre de la  Communication, Abdelkader Messahel, que l’élection s’est déroulée dans la « transparence » et n’a pas été « entachée de fraude ».

Un modèle pour les pays africains

« Nous souhaitons que les pays africains s’inspirent de l’expérience algérienne dans l’organisation des élections », a-t-il encore ajouté.

Celui-ci n’est pas le seul à être satisfait de cette élection. Vendredi, le chef de mission d’observation de l’OCI (Organisation de la conférence islamique), Habib Kaabachi, a émis le même constat. Selon lui, cette élection s’est déroulée selon les standards internationaux. Il a affirmé que les 18 observateurs de l’OCI, qui se sont déplacés dans plusieurs quartiers de l’algérois et des wilayas limitrophes, n’ont constatés aucune irrégularité. Par ailleurs, le chef de la mission d’observation de la Ligue arabe, Mohamed Sbih, a signalé que « le vote du peuple algérien dans le cadre de la présidentielle pour la réussite de la démocratie est important pour les pays arabes ». L’Algérie avait invité également certaines personnalités européennes pour assister à cette élection.

A noter, néanmoins, que la Commission de l’Union européenne (UE) n’a pas dépêché d’observateurs sur le terrain, prétextant que l’Algérie a transmis sa requête trop tardivement. Mais, les Européens avaient, au même moment, publié un rapport très accablant concernant les libertés et la démocratie en Algérie. Pour certains, l’UE n’a pas envoyé d’observateurs afin de signaler implicitement qu’elle ne cautionne pas ce processus électoral.

Elyas Nour

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