Plus de 20 éditeurs de la presse électronique algérienne issue de huit wilayas se sont réunis pour la troisième semaine consécutive ce dimanche 29 octobre. Ils ont exprimé,une nouvelle fois, leur solidarité avec le journal en ligne TSA, censuré depuis le 5 octobre dernier et jeté les bases de leur association professionnelle.
Ainsi, les éditeurs de la presse électroniques ont affirmé, dans un communiqué, que « la campagne de solidarité avec notre confrère TSA se poursuit. Le site d’information en continu subit depuis le 05 octobre dernier un blocage de son accès par Algérie Télécom (adsl) et Mobilis (3G-4G) ». Ils disent s’élever « énergiquement contre cette censure que le gouvernement ne veut pas assumer. Elle porte atteinte aux libertés d’expression, de la Presse et la liberté d’entreprendre » et demandent « aux parties concernées de lever sans délai ce blocage et de respecter le droit de l’accès à Internet ».
Par ailleurs, « cette troisième rencontre a permis de prendre acte d’un large mouvement d’adhésion à cette initiative visant à organiser la filière de l’édition de presse électronique. Elle compte aujourd’hui plus d’une trentaine d’adhésion à travers le pays et a enregistré le déplacement d’éditeurs notamment d’Oran, de Sétif et de Boumerdes. De nombreux autres éditeurs ont exprimé leur volonté de compter parmi les membres fondateurs de la nouvelle association ».
En outre, « la réunion préparatoire à l’AG constitutive a permis d’échanger sur le contenu du mémorandum qui va fonder l’action de l’association et qui sera transmis aux autorités. Elle a réglé les questions statutaires et organisationnelles. Un bureau provisoire en charge de la préparation de l’AG constitutive a été dégagé et trois commissions (Rédaction, Administrative, et adhésion) ont été institué ».
La réunion réitère, d’autre part, « son invitation au ministère de la communication de ne pas engager la publication du cahier des charges de l’édition de presse électronique sans engager au préalable des discussions avec les acteurs de la filière ». Les éditeurs assurent que « le bureau provisoire se tient prêt à contribuer à l’amorce de ce dialogue avec les autorités afin d’optimiser les textes de la régulation et d’éviter les impasses réglementaires ».
Ils lancent un appel « à tous les confrères qui n’ont pas rejoints encore ce processus d’organisation de notre métier pour qu’ils se manifestent à l’adresse mail epressealgerie@gmail.com et qu’ils rejoignent la prochaine réunion du dimanche 12 novembre prochain ».