On évoque déjà une augmentation des prix du carburant au début de l’année 2018. Elle sera de l’ordre de trois dinars le litre, affirment diverses sources, justifiant la mesure par des «impératifs de lutte contre la contrebande».
Le gouvernement a-t-il commencé à tester la réaction des Algériens en annonçant, par voie de presse, de nouvelles augmentations des prix des carburants et de nouvelles taxes sur les produits pétroliers (TPP). Selon toute vraisemblance, c’est le cas puisque les échos émanant d’ici et là indiquent que des propositions ont été formulées au gouvernement, dans le cadre de la Loi de finances 2018, concernant des augmentations, mais sans dépasser les trois dinars.
Les mêmes sources ne justifient cependant pas cette mesure par l’impératif de soutenir les caisses de l’État, mais évoquent plutôt une mesure offensive prise pour contrecarrer la contrebande de carburant au niveau des frontières terrestres.
Si cette proposition est validée par le gouvernement, elle sera la troisième du genre depuis 2016. L’essence sans plomb facturé à 35,08 DA passera alors à 38,08 DA, tandis que l’essence normale et super passeront respectivement à 35,45 et 38,49 DA. Le gasoil atteindra, pour sa part, les 22,23 DA.
Rappelons que les augmentations des taxes sur les produits pétroliers (TPP) ont dépassé en 2017, les 50% d’augmentation par rapport à celles adoptées dans la loi des finances 2016, pour atteindre les 50% de hausse pour l’essence sans plomb, 50% pour le super, 60% pour le normal et 50% pour le gasoil.
