Hormis les viandes, les prix des produits alimentaires ont connu une importante hausse au mois de décembre déjà, soit avant l’entrée en vigueur de la Loi de finances 2017 qui instaure une augmentation de 2% de la TVA passant de 17 à 19% (7 à 9% pour les produits à taux spécifique). C’est ce qu’a indiqué, aujourd’hui, le ministère du Commerce qui a établi une comparaison des prix des produits alimentaires entre le mois de décembre 2016 et celui de 2015.
Ainsi, les hausses ont touché, entre autres, le lait en poudre infantile (+9,8%), la levure sèche (+8,9%), les pâtes alimentaires (+8%), le concentré de tomate (+6,7 %), le café (+6,7%), la farine conditionnée (+6,3%), le thé (+6,1%), le riz (+5,7%), le sucre blanc (+3,5%), les huiles alimentaires (+1%) et la semoule ordinaire (+0,3%), les pois chiches (+63%), les haricots secs (6,6%) et les lentilles de (5,3%).
Pour ce qui est des légumes frais, le ministère précise que seul le prix de l’oignon sec a baissé (-37%). Ceux de tous les autres produits agricoles ont augmenté. On citera l’ail importé (+30,2%), la tomate fraîche (+18,5%), la pomme de terre (+2%) et l’ail local sec (+1,2%).
Les viandes ont par ailleurs connu une légère baisse respectivement de 1,5% pour la viande ovine et de 4,2% pour le poulet éviscéré. Les œufs ont par contre vu leur prix s’envoler avec une hausse de 36,4%.
Le ministère du Commerce relève d’autre part qu’il existe de grandes disparités entre les régions en matières de prix, les plus touchés étant celles du Sud. Le prix d’un kilo de pomme de terre a été ainsi cédé, en décembre 2016, à 44 DA à Blida contre 57 DA à Ouargla et à Bechar.
Elyas Nour