Selon un rapport du Département d’État US/ Les Algériens seraient intolérants

Redaction

Le Département d’État américain a rendu public, hier, son rapport sur les droits de l’Homme dans le monde. Dans cette nouvelle édition, les autorités américaines ont soulevé et mis en avant la problématique de la liberté religieuse. Outre les déficiences relatives aux libertés, le rapport laisse entendre que les Algériens seraient antisémites.  

Le rapport du Département d’État relève encore une fois les atteintes récurrentes aux libertés dans notre pays, notamment concernant les «restrictions à la liberté de réunion et d’association, le manque d’indépendance et d’impartialité de la justice, et l’utilisation excessive de la détention provisoire».

Le rapport pointe du doigt «les disparitions forcées et les arrestations arbitraires». Une attention particulière est accordée aux cas de Kamel Eddine Fekhar, du général Hassan et du général Benhadid. Le rapport se veut très minutieux en retraçant le parcours de chacun d’entre eux depuis leur arrestation.

Le rapport aborde également, dans le détail, les problèmes récurrents de l’usage excessif de la force par la police, y compris les allégations de torture, la corruption, l’opacité du régime, la discrimination sociale, la passivité des autorités face aux responsables ayant commis de graves violations et enfin, l’impunité pour les policiers et les responsables de la sécurité qui reste l’une des caractéristiques marquantes du régime algérien.

Ce rapport se démarque des précédents par l’importance accordée à la question de la liberté religieuse. L’objectif d’une telle étude est de mesurer, autant que possible, le degré de tolérance des 200 cas traités.

En tous cas, pour le Département d’Etat, l’Algérie ne brille pas par son degré élevé de tolérance. Bien au contraire. Basé sur des témoignages d’étrangers résidents en Algérie, le rapport dépeint une société  fortement antisémite. Selon le rapport, «plusieurs résidents non-musulmans ont déclaré que l’opposition du public à la politique étrangère israélienne affichée publiquement se traduit parfois par de l’antisémitisme».

Le rapport a également indiqué que les juifs vivant en Algérie ont affirmé qu’ils continuaient à se cacher en gardant secrète leur identité religieuse et ce, en se mêlant à la population et en s’engageant à ses côtés.

Massi M.

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