Rapports des ONG internationales/ Les autorités algériennes irritées 

Redaction

Les différents rapports d’ONG, d’organismes et de think-tanks internationaux, de même que les médias qui les répercutent, irritent au plus haut point les autorités algériennes. Sans citer un organe d’information en particulier, le ministère des Affaires étrangères a évoqué, hier, dans un communiqué, des tentatives d’ «amplifier des appréciations tendancieuses sur l’Algérie».

«Des titres de la presse nationale font écho, parfois de manière sensationnelle, à des propos attribués à des personnes connues ou même anonymes, ainsi qu’à des études prétendument académiques et autres matières médiatiques, pour amplifier des appréciations spéculatives et tendancieuses sur la situation en Algérie et ses perspectives», indiquent les AE. «Qu’elles soient sourcées en France, aux Etats-Unis ou dans tout autre pays, et qu’elles se prévalent de scientificité ou s’apparentent à la cartomancie, les manifestations de subjectivité et les stéréotypes qui sont surabondamment véhiculés et fréquemment recyclés pour déformer les réalités actuelles et les perspectives de l’Algérie, ne résistent pas à une analyse élémentaire prenant  en compte l’Histoire héroïque du peuple algérien et son attachement indéfectible à son indépendance et à la non-ingérence dans ses affaires intérieures», ajoute-t-on de même source.

Notons que le dernier rapport en date, cité par certains médias algériens, est celui rendu public par The Washington Institute for Near East Policy dans lequel est décrite une situation peu rassurante de l’Algérie. L’Institut évoque l’état de santé de Bouteflika et une «transition» difficile.

Les AE affirment que «l’Algérie qui, sous la conduite du président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika, œuvre résolument à concrétiser pleinement les aspirations et les ambitions légitimes de son peuple, tout en s’affirmant comme un acteur responsable dans les relations internationales, ne saurait être atteinte par de telles outrances».

Cette « mauvaise humeur » de la diplomatie algérienne démontre, contrairement à ce qu’elle affirme, que ces rapports constituent une véritable pierre dans le jardin d’un pouvoir plus sensible aux appréciations de l’étranger qu’à celles du peuple algérien.

Elyas Nour