L’affaire du joueur camerounais, Albert Ebossé, tué le mois d’août dernier, rebondit à nouveau. Le journal français L’Equipe revient dans son édition de samedi sur cette affaire que les Camerounais ne veulent visiblement pas oublier.
L’avocat de la famille Ebossé, Jacques Bertrand, a accusé les autorités algériennes de vouloir « minimiser le problème ». Pour cela, il s’appuie sur le fait que les tentatives de joindre les dirigeants de la JSK et le procureur de Tizi-Ouzou sont impossibles. « J’ai tenté, par mail et par fax, de joindre le procureur de Tizi-Ouzou pour savoir où en est son enquête. Je n’ai pas eu de réponse », dit-il au journal français.
L’avocat oppose à la version algérienne celle d’un médecin « reconnu » qui aurait effectué une autopsie au Cameroun. Ce dernier aurait conclu à « des fractures des vertèbres cervicales ainsi que de la clavicule ». Chose qui ne peut appuyer, à ses yeux, la thèse développée par le procureur de Tizi-Ouzou qui a conclu à l’existence d’un projectile.
Interrogé, un observateur sportif algérien indique que la thèse de l’assassinat que veulent véhiculer certains milieux « ne tient pas ». « Il faut connaître le stade de Tizi-Ouzou pour se rendre compte qu’il impossible de viser quelqu’un dans la position dans laquelle était Ebossé », dit-il.
Essaïd Wakli