Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz a commenté les événements violents de la commémoration du 34e anniversaire du printemps berbère à Tizi-Ouzou. Concernant la répression exercée par certains policiers lors de cette manifestation le ministre a estimé qu’il s’agissait de cas « exceptionnels. »
Tayeb Belaiz a trouvé un moyen de dédouaner tout le corps de police et surtout la chefferie de la DGSN en affirmant ce jeudi 24 avril que » si des dépassements » émanant d’agents de police le 20 avril dernier à Tizi-Ouzou « sont enregistrés ils relevaient de comportements « exceptionnels et d' »actes isolés ». En effet la manifestation s’était violemment terminée, faisant au moins une dizaine de blessés. En outre une vidéo montrant des policiers en train d’user de la force à outrance avait mis dans l’embarras la DGSN. D’ailleurs au sujet de cette vidéo Tayeb Belaiz a rappelé que « le directeur général de la Sûreté nationale, (le général-major) Abdelghani Hamel, a ordonné qu’une enquête soit ouverte à ce sujet et je pense que les personnes impliquées dans les dépassements ont été suspendues de leurs fonctions par mesure préventive ».
Alors que des rumeurs selon lesquelles la DGSN avait reçu des pressions pour durcir sa gestion des foules. Pour Tayeb Belaiz, « les corps de sécurité sont tenus par le respect rigoureux des lois de la République dans toutes leurs interventions ». Concernant l’enquête, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’elle était toujours en cours et que si les « preuves corroborent les faits signalés, ces personnes seront déférées devant la justice comme tous les citoyens ». Et d’ajouter « à défaut de plainte, des sanctions administratives seront imposées aux personnes impliquées ».
La rédaction avec APS