L’administration de la résidence d’Etat du Club des Pins et de Moretti vient de soumettre les locataires des chalets et des villas à de nouveaux loyers portés à la hausse. Mais en réalité, la majorité des occupants de ces habitations de luxe ne vont rien payer, car ce sont les départements employeurs qui vont, selon les statuts en vigueur, régler la note.
L’administration de la résidence d’État du Club des Pins et de Moretti vient, selon Ennaharonline, d’informer ses locataires que les tarifs ont été revus à la hausse, portés de 30 000 DA à 150 000 DA mensuel pour la location d’un chalet, et de 80 000 DA 250 000 DA pour une villa. Des tarifs somme toute dérisoires, si l’on venait à les comparer aux prix de exorbitants pratiqués dans la commune de Staouéli, où le loyer mensuel d’une villa dépasse allègrement les 40 millions de centimes par mois. L’administration de la résidence d’Etat a également averti les locataires que des poursuites judiciaires seraient engagées contre les récalcitrants.
Notons que les frais de loyer des responsables en poste sont entièrement pris en charge par les départements dont ils dépendent. Autrement dit, c’est le Trésor public, et par extension le contribuable, qui est sollicité pour financer le bien-être de ces cadres.
Épargnant les responsables en poste, ces mesures aux allures de diversion visent plutôt les responsables à la retraite et les hommes d’affaires sommés de payer un maigre supplément pour pouvoir bénéficier de la quiétude et de la somptuosité des lieux.
Massi M.