Le directeur général de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés (CASNOS), Chawki Acheuk-Youcef, a menacé de poursuites judiciaires tout médecin qui s’aventurerait à prescrire « Rahmet Rabi » (RHB), le complément alimentaire lancé par Toufik Zaibet et présenté comme un médicament «miracle» à cette maladie qui touche des millions d’algériens, en remplacement des habituels médicaments anti-diabétiques.
Jusque-là, seules des organisations de médecins et de pharmaciens, ont dénoncées la mise sur le marché de ce produit qui n’a pas été soumis aux procédures habituelles en termes de test. D’autant plus que son « inventeur » le présente, sur certains médias, comme un substitut efficace aux médicaments anti-diabétiques existants. Même le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, avait laissé planer le doute en encensant le docteur Zaïbet.
C’est la première fois qu’un responsable d’une structure officielle se prononce clairement sur le RHB. Une prise de position qui pourrait trouver son explication dans les informations faisant état de premiers cas d’hospitalisation de diabétiques ayant arrêté leurs traitements conventionnels pour ce produit. C’est le cas notamment à Constantine où deux personnes ont été hospitalisées ces derniers jours. L’une d’elle est même dans un état critique.
Elyas Nour