La commercialisation de « Rahmet Rabi » (RHB), lancé par le docteur Toufik Zaibet, suscite une véritable levée de boucliers. Après le DG de la Casnos, qui avait menacé, hier, de poursuites judiciaires tout médecin qui s’aventurerait à le prescrire, le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques, Nourredine Boucetta, pour sa part, réclame ni plus ni moins que son retrait du marché.
Dans une déclaration au quotidien El Khabar, M. Boucetta a lancé un appel aux ministères du Commerce et de la Santé pour procéder à son retrait, suite, dit-il, à l’hospitalisation de plusieurs malades pour des complications nées du remplacement de leurs médicaments habituels par le RHB. M. Boucetta a tenu à signaler que malgré toutes les campagnes de sensibilisation menée à travers plusieurs wilayas pour expliquer aux diabétiques que ce produit n’est qu’un complément alimentaires, ces derniers, espérant guérir de cette maladie chronique, décident d’eux-même de sa prise en lieu et place de leurs anti-diabétiques.
M. Boucetta a ajouté que les malades affirment faire confiance à l’invention d’un médecin soutenu par le ministre de la Santé lui-même. «Je reçois quotidiennement des centaines d’appels téléphoniques de personnes dont l’état de santé s’est détérioré après la prise du RHB à la place de leurs médicaments», dira-t-il.
Pour le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques, les autorités devraient retirer du marché ce produit avant que la situation ne se complique d’avantage.
Elyas Nour