A en croire les autorités algériennes, le développement économique doit être mené par… des Raquis. C’est du moins ce qui vient de se passer dans la wilaya de Béjaïa où un terrain de un terrain de 17000 m2 vient d’être attribué à un Raki dans des circonstances troublantes.
Selon le président du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche, ce Raki a bénéficié de cette importante assiette foncière dans le cadre du Comité d’Assistance à la Localisation et à la Promotion des Investissements et de la Régulation du Foncier (Calpiref). Officiellement, le CALPIREF au niveau local examine les demandes susceptibles de recevoir des projets d’investissement, et se prononce sur leur recevabilité.
Un Raki peut-il bénéficier d’un privilège qui revient en toute logique à un entrepreneur investisseur ? Selon Chafaâ Bouaiche, député de la wilaya de Béjaïa, « ce Raqui a crée une société en décembre 2015. Trois mois plus tard, il bénéficie de ce terrain pour réaliser un parc d’attraction » sur ce terrain situé dans la commune d’El Kseur. En dépit de l’opposition des élus de cette commune, ce Raqui réussit son passage en force et la wilaya lui octroie cette précieuse assiette foncière. La population locale se pose de nombreuses questions concernant ce traitement de faveur accordé à cet Raqui. Et les autorités de la wilaya ne fournissent, pour l’heure, aucune réponse.