Abdelkader Zoukh fait encore parler de lui. Le très médiatique Wali d’Alger qui vient de soulever une polémique à propos de l’obligation faite à certains habitants de la capitale de présenter la carte de vote pour postuler à un logement public, fait à nouveau polémique à cause de son fils Hamza Zoukh, habitant d’Oran, lequel a bénéficié d’un logement AADL, construit en 2001, à Ouled-Fayet, pas loin d’Alger.
Mais pour une fois, le scandale ne concerne pas que le Wali d’Alger. Le premier responsable de cette situation est le Directeur général de l’AADL qui se trouve être l’auteur de plusieurs scandales à répétition. Lyès Benidir qui occupe ce poste stratégique depuis au moins 2 ans, n’est donc pas à sa première bavure. Au début de l’année en cours, alors que tous les Algériens ont les yeux braqués sur le projet AADL dans l’espoir de se procurer enfin un logement, le journal El-Khabar a publié, preuves à l’appui, des décisions d’attribution d’anciens logements AADL a des jeunes gens et filles dont l’âge ne dépasse même pas 25 ans. Douche froide. Mais au lieu de prendre des décisions, les responsables du secteur sont murés dans un silence qui en dit long sur les pratiques scandaleuses de l’AADL.
Dans presque toutes les résidences AADL, les habitants signalent des logements inoccupés ou attribués à des personnes qui ont des relations avec d’autres responsables du secteur de l’Habitat. Se sentant intouchable, le directeur général de l’AADL, qui a fait parler de lui auparavant lorsqu’il était à la tête de l’EPLF de Béjaïa (Entreprise de promotion du logement familial), refuse même de répondre à la presse. La Rédaction d’Algérie Focus, comme nombres d’autres médias, ont essayé à maintes reprises de le contacter. Souvent arrogant et un tantinet méprisant, Lyès Benidir renvoie ses toujours interlocuteurs aux responsables du ministère de l’Habitat. Ces derniers ne répondent presque jamais confortant ainsi le sentiment de soupçon général qui pèse sur les responsables du secteur de l’Habitat.
Avec Essaïd Wakl