Travail au noir/ Les pouvoirs publics menacent de sévir 

Redaction

Les chefs d’entreprises qui rechignent à «déclarer» leurs employés sont avertis. A partir de l’année prochaine, les autorités seront intransigeantes avec eux. C’est ce qu’a affirmé, hier soir, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi.

Selon lui, les lois coercitives en vigueur actuellement en Algérie seront appliquées, début 2017, après la fin de la période transitoire des facilités accordées aux employeurs durant l’année en cours. Le gouvernement avait décidé, à la faveur de la loi de finance complémentaire de 2015, d’accorder une période durant laquelle les employeurs qui avaient des employés non déclarés de procéder à la régularisation de ces derniers sans quoi ils risquent de se voir poursuivis en justice ou infligé des pénalités.

Même si un bilan chiffré n’a pas encore été rendu public, néanmoins le ministre du Travail a affirmé que ce sont des «centaines de milliers de travailleurs ont bénéficié de ces facilités». A cet effet, ce même responsable lance un appel aux employeurs qui ont toujours des dossiers litigieux ou qui ont des travailleurs non déclarés à procéder le plus tôt possible, et avant la fin du délai accordé par l’Etat, à savoir le 31 décembre 2016, à la régularisation de leur situation. Passé ce délai, les contrevenants se retrouveront sous le coup de la loi.

Elyas Nour

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