La session spéciale du Bac 2017 a pris fin hier. Conçue comme une seconde chance aux candidats retardataires de la session ordinaire de juin, puis étendue aux absents, elle s’est finalement révélée, avec prés de 80% de candidats absents, un véritable bide.
Selon le directeur de l’enseignement secondaire et technologique au ministère de l’Education nationale, Abed Attoui, le plus fort d’absentéisme a été enregistré parmi les candidats libres, qualifiant la situation de « prévisible » au vu de la nature de leur candidature.
La session spéciale devait concerner quelques 104 036 candidats, dont 10 082 scolarisés et 93 954 au titre de candidats libres. Ces derniers se recrutent essentiellement parmi les fonctionnaires, les étudiants universitaires et les candidats ayant échoué l’année dernière et qui n’ont pas eu l’opportunité de refaire leur année.
Pour M. Attoui, le taux très élevé d’absence pourrait s’expliquer par « un déficit en préparation ». Quoi qu’il en soit, la décision démagogique d’organiser une session spéciale s’est révélée inutile. Elle n’aura finalement servi qu’à gréver un peu plus les finances publiques. Elle pourrait même avoir de graves effets pervers, si les recalés de la session ordinaire viendraient à exiger, eux également, une seconde chance.
L.R.