Signalisation lumineuse au niveau de la capitale/ Les feux tricolores installés avant la fin de l’année

Redaction

Signalisation lumineuse

C’est dès le mois de décembre prochain que sera lancé le dispositif de régulation du trafic routier à Alger  a annoncé ce mercredi 13 septembre le directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR), Ahmed Naït El Hocine.

Naït El Hocine a expliqué sur les ondes de la radio Chaîne III, ce mercredi 13 septembre.que « Le déploiement va commencer à partir du mois de décembre. Il concernera dans une première étape 200 carrefours de la capitale pour, ensuite, être généralisé sur les 500 carrefours que compte la capitale », « On rencontre dans le cadre du déploiement certaines difficultés pour la mise en place et pour la connexion de la fibre-optique. On ne peut avancer actuellement une date précise », a-t-il cependant reconnu.

Par ailleurs M. Naït El Hocine a évoqué sur les encombrements qui  se multiplient à Alger au cours de cette période de rentrée sociale et scolaire .Il les explique notamment  par « la forte centralisation » des administrations, des hôpitaux et des universités dans la capitale. « Alger constitue le point de chute pour l’ensemble des citoyens des autres wilayas », a-t-il souligné, en précisant que le parc automobile d’Alger « compte environ 1,5 million de véhicules ». « La population flottante d’Alger avoisine un million de citoyens », a-t-il ajouté

Un système de régulation intelligent

Evoquant le carrefour expérimental du boulevard Bougara à El Biar sur les hauteurs de la capitale ,M .Nait El hocine a précisé que « Ce carrefour fonctionne à partir de 18h . Il y a des capteurs du flux de circulation routière qui conditionnent les feux. Il doit être impérativement relié à un centre de régulation routière qui sera installé à Kouba. C’est un système intelligent. Tous les feux seront gérés par un data-center qui évalue la densité du trafic pour réguler les feux », a-t-il expliqué.

Le projet d’installation des feux rouges à Alger  devrait coûter 15 milliards de dinars.Il a été confié à une société algéro-espagnole “Mobilité, éclairage d’Alger”, créée en juillet 2016, et constituée de l’Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU), l’Établissement de réalisation et de maintenance de l’éclairage public d’Alger (ERMA), et deux sociétés espagnoles, Indra et Sice, spécialisées dans les systèmes de régulation de la circulation.

Rédaction AF
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