Le montant des factures impayées de la Sonelgaz s’est élevé à 5800 milliards de centimes à la fin de l’année 2016. C’est ce qu’a indiqué, hier, le PDG de l’entreprise, Mustapha Guitouni, en marge de de la cérémonie de signature de la convention relative au payement électronique avec la Banque nationale d’Algérie (BNA). Des dettes astronomiques qui, selon ce responsable, fragilisent les équilibres financiers de l’entreprise.
Les « efforts » fournis par les différents services de la Sonelgaz ne lui ont permis que de recouvrer près de 6 milliards de dinars (600 milliards de centimes) durant l’année passée. Le PDG a tenu à préciser que les « mauvais payeurs » se comptent aussi bien chez les particuliers que les entreprises, privées et publiques ainsi que de certaines institutions étatiques (APC, différentes directions…).
L’autre problème auquel fait face l’entreprise est le « piratage » ou le vol de l’électricité. Il s’agit de branchements illicites auxquels procèdent certains citoyens. Le total des pertes s’élèverait, selon Mustapha Guitouni, à près de 13 000 mégawatts par an. Ce qui représente 20% de la capacité de production de l’entreprise.
Dans le cas des dettes impayées, la Sonelgaz décide souvent de leurs rééchelonnements. Pour le reste, la justice est appelée à la rescousse. Le PDG espère que l’introduction des nouvelles technologies dans la gestion de la consommation de leurs clients, comme le paiement électronique ou les nouveaux types de compteurs, est à même de réduire le poids de ces dettes.
Elyas Nour