Plusieurs procès de personnes impliquées dans des affaires liées au terrorisme sont programmés ces jours-ci.
Après celui du nommé K. R., qui avait révélé faire partie du groupe de Djamel Zitouni, du GIA (groupe islamique armé) qui avait kidnappé puis assassiné les sept moines de Tibhirine, condamné jeudi dernier à la perpétuité, le tribunal criminel d’Alger va juger, à partir du 16 février prochain, 41 terroristes d’Aqmi (Al Qaida au Maghreb Islamique) dont son chef, Abdelmalek Droukdel. Ceux-là comparaîtront, pour ceux qui sont entre les mains de la justice, pour des faits remontant au milieu des années 90 et commis au centre du pays (Alger et Boumerdes) contre des éléments des services de sécurité et de l’armée nationale populaire (ANP).
Le parquet d’Alger, qui a rendu public cette information, signale, par ailleurs, que parmi ces 41 accusés, 26 sont en fuite dont, bien évidemment Droukdel. Y figure également Abdelmalek Gouri, chef de «Jund Al Khalifa», abattu par l’armée récemment. A la fin de l’année dernière, au mois de septembre, celui-ci, qui avait pris ses distances avec Aqmi en annonçant son ralliement à Daech, avait kidnappé et assassiné le ressortissant français, Hervé Gourdel, dans la région de Kabylie. Trois terroristes connus des services de sécurité seront ainsi jugés. On peut citer Adoui Walid, arrêté en 2011 alors qu’il préparait un attentat suicide, selon les services de sécurité, Chrik M’hamed et Walid Khaled.
Elyas Nour