Selon la compagnie Aigle Azur, qui assurait le vol, le retard est dû à un enchaînement de problèmes techniques, puis à l’état de santé d’un pilote. Les passagers ayant vécu ce cauchemar sont en colère contre la compagnie.
L’Airbus A320 de la compagnie Olympus Airways devait décoller de Bordeaux, vendredi à 14 heures, pour un vol vers Alger assuré par la compagnie Aigle Azur. Vendredi après-midi, l’avion n’a pas pu décoller «en raison d’un problème technique», a indiqué Aigle Azur. L’incident a requis l’acheminement d’une pièce depuis Roissy vendredi soir, a précisé l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.
Les passagers ont alors été pris en charge et logés dans un hôtel proche de l’aéroport. Samedi, ils ont été réveillés à 4 heures en vue d’un décollage à sept heures, mais le problème technique n’était toujours pas résolu, selon les services de l’aéroport. Une fois une nouvelle pièce acheminée et les tests réalisés en matinée, c’est alors un membre du personnel technique navigant qui a été victime d’une «défaillance», empêchant le vol de partir, a relaté Aigle Azur.
Le temps d’acheminer une nouvelle équipe de pilotage, samedi en fin de journée à Bordeaux, et le vol ZI737 a finalement décollé (non sans un ultime délai pour un recompte de bagages surnuméraires) pour Alger vers 22h40, soit avec près de 33 heures de retard. Pour un vol d’une durée d’1h50.
Les passagers en colère contre la compagnie
Les passagers, parmi lesquels se trouvaient des familles avec enfants, se sont plaints vivement d’avoir été laissés «isolés, parqués pendant une heure et demie tôt samedi dans une salle d’embarquement, sans information cohérente», a rapporté une passagère, Rahma El Madani. «Inquiète», celle-ci a renoncé à son voyage.
L.R./AFP