Les usagers du métro d’Alger pourront emprunter le tronçon Hai El Badr-El Harrach à partir du 5 juillet prochain, a annoncé, ce dimanche 14 juin, le ministre des Transports Boudjema Talai.
Moins d’un mois d’attente. Les voyageurs du métro d’Alger auront la possibilité à partir du 5 juillet de parcourir plus de quatre kilomètres supplémentaires à l’est de la capitale. Ainsi, il leur faudra bientôt moins de 20 minutes pour rallier, en métro, la Grande Poste (arrêt Tafourah) au quartier excentré de El Harrach.
Lancé au cours de l’été 2008, les travaux d’extension de la ligne de métro à l’est d’Alger se termineront donc d’ici deux semaines, a annoncé ce dimanche 14 juin le ministre des Transports Boudjema Talai, lors du lancement d’essais à blanc. Ce nouveau tronçon est doté de quatre stations (Bachdjerrah 1, Bachdjerrah 2, El Harrach gare et El Harrach centre), équipées notamment d’ascenseurs, ce qui n’est pas le cas sur les premiers arrêts mis en service en novembre 2011.
L’extension de la première ligne de métro d’Alger arrive à point. À quelques jours du début du mois sacré du Ramadhan, les habitants d’El Harrach et de Bourouba auront la possibilité de se déplacer plus facilement en direction du centre-ville de la capitale. Là où différentes festivités seront organisées chaque soir.
Une chance que n’ont pas les habitants d’Ain Naadja, qui vont devoir s’armer de patience. La deuxième extension du métro d’Alger vers la commune de Gué de Constantine, à l’est de la capitale, a été reportée à début 2016. Quant à la troisième extension de la première ligne de métro d’Alger, cette fois à l’Ouest, entre la Grande poste et la Basse-Casbah, elle ne sera pas prête avant 2017, d’après l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA).
Rappelons enfin que trois autres projets d’extension de la première ligne du métro d’Alger sont à l’étude. Il s’agit des tronçons Place des martyrs- Chevalley, Aïn Naadja-Baraki, ainsi que du trajet El Harrach-Bab Ezzouar, qui sera reliée à l’aéroport d’Alger et au pôle universitaire, avec une connexion au Tramway d’Alger près de l’Université Houari Boumediene. Mais avec le ralentissement des travaux publics, liés à la conjoncture économique, ces projets restent plus hypothétiques.