Transport/ Les taxis n’ont plus le droit de refuser des courses

Redaction

Les conducteurs de taxi n’auront pas le droit de refuser une course tant qu’ils sont en service et libre. C’est ce qui est indiqué dans l’article 26 du «cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exploitation d’un service de taxi» publié, hier, au journal officiel.

Cet article stipule que «le conducteur de taxi, ne doit pas : refuser ou choisir des courses lorsqu’il est libre ;  faire usage des moyens audio et audiovisuels sans l’assentiment des clients ; fumer à bord du véhicule». Par contre, il peut refuser «de prendre en charge les personnes en état d’ébriété ; les personnes  dont la tenue ou les bagages sont de nature à salir ou à détériorer l’intérieur du véhicule ; les  clients accompagnés d’animaux domestiques qui ne sont pas contenus dans des cages ou autres  contenants appropriés ; un client s’il est à moins de 50 mètres d’une station de taxi où des taxis libres attendent» (article 27).

Ce cahier de charge résume tous les aspects du métier de « taxieur » et les modalités d’acquisition d’une autorisation d’exploitation. A ce titre, un conducteur de taxi est tenu de remettre à un client qui le demande un reçu sur lequel est inscrit le prix de la course. Ainsi, l’article 25 stipule que «le conducteur de taxi doit être  muni d’un carnet à souche (reçus) sur lequel doivent être imprimés le nom, prénom de l’exploitant et le numéro d’ordre chronologique. Il est tenu de délivrer au client qui en fait la demande un reçu, dûment rempli et signé par le conducteur de taxi, sur lequel, est inscrit le prix de la course».

En outre, ce cahier de charge exige aussi du conducteur de taxi, dans son article 24, qu’il «porte une tenue vestimentaire appropriée à l’exploitation de service de taxi : chemise, pull ou veste, pantalon, chaussures fermées» et qu’il est tenu de «se comporter avec respect et politesse avec les clients», entre autres.

Les autorités signalent dans le cahier de charge que les clients se sentant lésés peuvent se plaindre auprès des directions wilayales de transport, des commissariats ou des brigades de gendarmeries.

Elyas Nour