L’entente, qualifiée de cordiale, entre le gouvernement, le patronat et la centrale syndicale est, selon le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, la pierre angulaire pour faire face à… la main étrangère.
Intervenant hier lors d’un colloque sur le partage de l’expérience algérienne en matière de dialogue et de protection sociale, organisé au siège de l’École supérieure de la sécurité sociale à Alger, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a accusé « la main étrangère » de vouloir instrumentaliser la fronde sociale qui prend de l’ampleur afin de déstabiliser le pays.
En se posant encore une fois en parfait instrument du régime, le patron de l’UGTA a plaidé pour un contrôle plus rigoureux à même de permettre au gouvernement de créer des synergies entre l’exécutif, le patronat et les syndicats dans le but de déjouer des plans sordides préparés par des forces étrangères mal intentionnées pour détruire l’Algérie.
M. Sidi Saïd a réitéré, en outre, sa pleine disponibilité au gouvernement et sa disposition à suivre à la lettre ses directives dans le but de sauvegarder la stabilité du pays chose qui créera, selon lui, « des jalousies sur l’autre rive», en allusion aux Occidentaux.
Massi M.