Les crimes de guerre d’Israël se poursuivent à Gaza en dépit de la mobilisation de la communauté internationale pour faire cesser les hostilités. Le premier jour de l’Aïd, une nouvelle frappe israélienne a coûté la vie à sept enfants palestiniens.
La dernière frappe israélienne a visé, hier lundi, premier jour de l’Aïd, un camp de réfugiés de la ville de Gaza. Au moins sept enfants palestiniens ont été tués. Ces enfants jouaient sur une aire de jeu dans le camp de réfugiés de Chatti, au bord de la plage, a déclaré un médecin de l’hôpital Chifa où les corps ont été amenés. Selon des sources hospitalières citées par les agences de presse internationales, les enfants ont succombé à leurs blessures.
Même les hôpitaux n’ont pas échappé aux frappes israéliennes, qui ont touché, plus tôt dans la journée, le plus grand hôpital de Gaza, l’hôpital Chifa. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer. Il faut rappeler que depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza, le 8 juillet dernier, le bilan des victimes, dont la majorité sont des civils, ne cesse de s’alourdir. À ce jour, plus de 1 052 personnes ont été tuées par les forces israéliennes. Le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a quant à lui fait état dimanche de 999 tués, dont 760 civils et 226 enfants. L’OCHA a également dénombré 6 233 blessés dont 1 949 enfants. Par ailleurs, environ 215 000 Palestiniens ont été déplacés par le conflit. Plus de 170 000 d’entre eux ont trouvé refuge dans l’un des 82 centres gérés par l’ONU.
En Algérie, plusieurs associations et organisations ont dénoncé la récurrence des hostilités vis-à-vis de la population de Gaza. Dimanche dernier, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a sévèrement dénoncé, dans un communiqué, l’agression israélienne contre la population de Gaza. La LADDH a cité la violation de la Convention de Genève, qui protège les populations civiles en temps de guerre, et a appelé à un traitement plus poussé de la question palestinienne.
Nourhane S.