L’entreprise publique Cosider vient de faire une proposition intéressante aux pouvoirs publics afin de désengorger la capitale. Il s’agit d’un métro aérien reliant Hai El Badr, là où prend fin actuellement la ligne du métro d’Alger qui démarre de la Grande Poste, à Chevalley, indique l’agence officielle qui a reçu une copie du projet.
La «pré-étude» a été faite et ce métro, d’une longueur de 15,2 kilomètres, pourra être livré en trois ans et demi. Elle reliera Hai el Badr à Chevalley en passant par Kouba, Jolie Vue, Garidi, les Sources, Saïd Hamdine, Hydra, Cité Malki, Ben Aknoun et Aïn allah.
Les avantages de ce projet sont multiples. Outre la durée de réalisation relativement courte, les travaux ne gêneront nullement les citoyens et la circulation, sur les axes où les travaux seront menés. Par ailleurs, le coût du projet sera de 30% plus bas qu’un métro classique. Pour Cosider, ce métro aérien est une meilleure solution que celui qui sera réalisé sous terre. Tout a été préparé par l’entreprise, y compris les partenaires étrangers avec lesquels elle collaborera sur le projet qui sont les sociétés françaises Alstom et VSL.
«Cette proposition est toujours à l’étude», a néanmoins indiqué il y a une semaine le ministre des Transports, Amar Ghoul. Mais l’entreprise publique veut vraiment réaliser ce projet qui constitue pour elle la solution idoine pour régler le problème du transport et de la circulation à Alger.
Elyas Nour