Le concours de recrutement des chargés de TD classe «B» à la faculté des sciences politiques et de droit de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, a été marqué, cette année, par de graves accusations de népotisme et de favoritisme. Des enseignants et des candidats accusent le recteur d’avoir manœuvré en dehors de tout cadre légal.
Les résultats du concours de recrutement, publiés en août, ont provoqué l’ire des candidats et des enseignants de la faculté des sciences politiques et du droit de Béjaïa. En effet, de graves accusations ont été portées à l’encontre du recteur de l’université qui aurait outrepassé le cadre légal en imposant la candidature de postulants n’ayant même pas décroché le diplôme de magistère.
Boumraou Sofian, ancien enseignant vacataire, a même révélé au journal électronique Sabqpress qu’il détenait des preuves accablantes contre le recteur qui aurait fait valider la candidature d’un postulant trois jours après sa soutenance, en mettant dans son dossier le procès verbal de soutenance en substitution au diplôme. «Certains peuvent postuler sans même avoir de diplôme. En ce qui nous concerne, nos dossiers ont tout simplement été rejetés !», a-t-il ajouté.
De nombreux postulants ont exprimé leur colère de voir le personnel de l’administration verser dans des pratiques illicites. «Le favoritisme, le népotisme et « el maarifa » » sont des pratiques courantes à l’université», se sont insurgésnles victimes de cette mascarade. M. Boumraou a en outre tenu à souligner qu’il prévoyait de saisir la justice pour obtenir réparation.
Massi M.