L’arrêté du 30 octobre 2016 fixant le cahier des charges en vue de délivrer l’autorisation de création d’un établissement privé de formation supérieure, a été publié, hier, au Journal officiel.
Première remarque: les universités privées n’auront pas le droit d’enseigner les sciences médicales. C’est ce que stipule l’article 35: «L’Etablissement privé assure, exclusivement, des formations supérieures de premier cycle (licence) et/ou de second cycle (master) dans tous les domaines de formation à l’exclusion des sciences médicales», lit-on dans cet article. Les autorités craignent probablement la prolifération de diplômes de complaisance. Certains parlent même de «vente» de diplômes comme cela se pratique déjà dans les établissements publics.
Pour le reste, il faut noter également que les autorités ont conditionné la délivrance d’une autorisation pour une université privée étrangère à la ratification d’un accord entre les deux Etats. «L’autorisation de création d’un établissement privé de formation supérieure étranger est subordonnée à la ratification d’un accord bilatéral entre le Gouvernement algérien et le Gouvernement du pays concerné», stipule l’article 8 du même texte. D’ailleurs, il est clairement stipulé que pour lancer une université privée, il faut que le directeur et le responsable pédagogique soient de nationalité algérienne.
Elyas Nour