Vahid Halilhodzic, le coach des Verts, craint plus l’arbitrage que la Belgique ! C’est lui-même qui le proclame : « Je crains que l’Algérie soit victime de l’arbitrage. Les petites équipes comme nous risquent de vivre le même scénario que les Croates, puisque les arbitres vont avantager les grosses cylindrées« , a-t-il affirmé devant un parterre de journalistes algériens et étrangers.
« On peut même avoir un arbitrage scandaleux, pire que celui qui a officié le match d’ouverture. Je suis persuadé qu’on ne va pas avoir le même traitement que l’Italie ou l’Angleterre », a poursuivi encore Vahid Halilhodzic. L’entraîneur de la sélection nationale avouera tout de même que la Belgique est l’équipe favorite « de ce groupe ». « Gagner contre la Belgique serait vraisemblablement le plus grand exploit de l’Algérie après celui de 1982 et la victoire face à l’Allemagne, mais tout est possible. Il faudra tenter des choses, ne pas attendre qu’on nous fasse des cadeaux », estime Vahid Halihodzic selon lequel pour gagner cet important match, les joueurs algériens doivent aller chercher la victoire avec « les tripes et souffrance », avertit-il.
Vahid Halilhodzic a confirmé également qu’il travaille avec ses joueurs depuis plusieurs jours le volet tactique. « On travaille depuis plusieurs jours le volet tactique. J’aurais aimé avoir plus de temps pour améliorer certaines choses, mais c’est comme ça. Cette rencontre sera certainement compliquée pour nous, mais on fera tout pour leur compliquer la vie aussi. On a suivi l’équipe belge comme les autres adversaires. Pour ce premier match, on a une idée sur notre premier adversaire. Je connais les points forts et faibles des Diables Rouges, mais je préfère les garder pour moi », a expliqué le responsable de la barre technique de l’équipe nationale.
L’entraîneur de l’Algérie a fait savoir enfin que son équipe va évoluer sans aucune pression. « Les joueurs ne ressentent aucune pression et c’est une très bonne chose pour nous. Mieux, ils sont plus décontractés que les joueurs brésiliens. Avant le début du match face à la Croatie, les joueurs brésiliens affichaient une certaine pression. Une terrible pression pesait sur leurs épaules. Nous concernant, soyez sûrs que ce n’est pas notre cas », a-t-il conclu en dernier lieu.
