Vidéo. Le 21, 22 et 23 mars/ Marche nationale des travailleurs de la SONELGAZ à Tizi-Ouzou

Redaction

Le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (SNATEG) renoue avec la protestation et appelle à une marche nationale à Tizi Ouzou le 21, 22 et 23 mars. Le mot d’ordre général est le suivant : « restaurer la dignité des employés du secteur ».   

 

C’est à travers une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux que le président du SNATEG, Mellal Raouf, a appelé l’ensemble du personnel de la SONELGAZ à se rendre du 21 au 23 mars à Tizi-Ouzou pour participer à l’action de protestation organisée afin de dénoncer des pratiques « esclavagistes » au sein de la compagnie nationale et exiger la restauration de la dignité des employés du secteur.

«Nous avons informé le ministère du Travail, l’inspection générale du travail et la direction de la SONELGAZ que nous marcherons le 21 le 22 et le 23 mars à Tizi Ouzou. Je lance un appel à tous les employés de la compagnie pour faire le déplacement afin de défendre leurs droits et mettre fin à la politique d’humiliation menée par la direction de la SONELGAZ », a clamé Mellal ajoutant que « cette action est une occasion de faire entendre sa voix pour que les choses changent au sein de la compagnie ».

Le président de la SNATEG a également appelé les employés représentés par l’UGTA à « ne pas se fier au discours développé par la centrale syndicale dans la mesure où cette dernière ne constitue qu’un organe que l’administration du groupe instrumentalise à sa guise ».

 

Rappelons que Le SNATEG a dénoncé à maintes reprises des dépassements commis par la direction de la Sonelgaz qui oblige les salariés du groupe à travailler durant les jours de congé hebdomadaire et annuel. Le syndicat autonome déplore une campagne de « travail forcé » menée à l’encontre « d’ouvriers vulnérables » qui se voient systématiquement privés de leurs droits les plus élémentaires clairement définis dans la législation nationale et les textes des traités internationaux. Selon lui, ces ouvriers ne touchent aucune rémunération en contrepartie des heures de travail supplémentaires et n’ont même pas droit à des heures de récupération. Cette compagne de dénonciation a été à l’origine d’un harcèlement judiciaire et des actions d’intimidation dirigées à l’encontre du président du SNATEG.

 

Massi M.