Anis Rahmani, le patron du groupe médiatique Ennahar, qui regroupe la très controversée Ennahar TV et le quotidien arabophone Ennahar, a porté jeudi soir de graves accusations à l’encontre des anciens officiers du DRS qui ont été mis récemment à la retraite.
Anis Rahmani a expliqué clairement dans son intervention au JT d’Ennahar TV que des officiers « ont ouvert le feu à la résidence présidentielle de Zéralda pour faire peur au Président Bouteflika ». « Mais ce dernier, grâce à son courage, il est resté stoïque et a poursuivi son travail pour libérer l’Algérie du joug des officiers du DRS », a révélé le directeur d’Ennahar TV dans sa mise au point à travers laquelle il a voulu répondre à ses détracteurs qui lui reprochent de manipuler des informations pour nuire aux adversaires du clan présidentiel. Anis Rahmani a donc sous-entendu clairement qu’une tentative attentat contre le Président Bouteflika a été déjouée de justesse. En plus, ce patron de presse cite nommément le général Toufik et ses anciens officiers du DRS d’avoir été à l’origine de cette tentative. Une très grave accusation qui porte un énorme préjudice à l’intégrité morale des institutions sécuritaires algériennes.
Le premier responsable d’Ennahar TV ne s’arrête là. Il est allée jusqu’à indiquer que les services de renseignement américain ont joué un rôle incontournable dans l’éviction du général Toufik, l’ancien patron du DRS. « Ce sont les renseignements américains qui ont alerté l’Algérie après avoir découvert le trafic d’armes qui s’opérait entre le général Toufik, ses officiers et des groupes terroristes dans le Sahel », révèle Anis Rahmani sur un ton serein et imperturbable. Le directeur du groupe Ennahar jette un véritable pavé dans la mare en affirmant que depuis la mise à la retraite du général Toufik et plusieurs de ses officiers, « le terrorisme s’est arrêté en Algérie et nous n’avons enregistré aucun attentat ». Anis Rahmani accuse tout bonnement le général Toufik et ses cadres d’avoir orchestré des attaques terroristes pour « plonger encore le pays dans la terreur ».
« C’est grâce à Abdelaziz Bouteflika que l’Algérie a été libérée de ses hommes », s’égosille Anis Rahmani dont les déclarations dangereuses ne manqueront pas de défrayer la chronique. Mais quelle sera la réaction de la justice face à toutes ces accusations ? Va-t-elle encore une fois se murer dans le silence ?
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