L’actuelle crise financière qui secoue le pays s’est répercuté sur les campus de nos universités où les étudiants ont enclenché des grèves pour dénoncer le manque cruel des moyens pédagogiques en raison des restrictions budgétaires imposées cette année aux diverses universités.
Le cri de colère est venu de l’Université de Bab Ezzouar (USTHB), la plus grande université du pays, où une grève a été entamée au niveau de la faculté de biologie de l’université de l’USTHB. Depuis le 22 novembre dernier, les étudiants se plaignent du manque de matériel pédagogique. A titre d’exemple, désormais, leur faculté ne fournit même des produits réactifs pour les expériences lors des Travaux Pratiques (TP), déplorent les étudiants en colère. Ces derniers regrettent également l’absence de sorties sur terrain pour leurs recherches scientifiques, l’absence d’animaux et de cobayes pour mener les expériences, l’inexistence de data show ainsi que des groupes électrogènes pour la conservation des matériaux de leurs expériences sans oublier les carences dans le transport notamment au-delà de 16 H 30. Cette protestation commence à se propager dans d’autres facultés et risque de toucher plusieurs autres universités à travers le pays où les sévères restrictions budgétaires empêchent le déroulement ordinaire des études universitaires.