« Je ne suis pas une chiyatta. Je n’ai jamais aimé la chitta, mais j’ai été poussé à emprunter ce chemin pour ne pas chômer ». C’est ce qu’a déclaré l’artiste algérienne Fella Ababsa à la chaîne Echourouk TV.
Interrogé sur son dernier appel de détresse lancé, la semaine dernière, à travers une vidéo postée sur Youtube dans laquelle elle accusait les décideurs du ministère de la culture et le régime algérien en place de tenter de « clochardiser les artistes algériens », Fella semble revenir sur ses propos en caressant, cette fois, dans le sens du poil, le régime algérien en place et en glorifiant le président de la République, le Premier ministre Abdelmalek Sellal et la ministre de la culture.
Fella, dont le nom a souvent été mêlé à des polémiques suscitant chaque fois le buzz notamment sur les réseaux sociaux, a déclaré dans une interview téléphonique, accordée aujourd’hui jeudi à la chaîne de télévision algérienne Echourouk TV qu’elle n’a jamais été une lèche-botte, une chiyatta. Ceci dit, elle reconnaît que le système en place qui «méprise les artistes algériens et dresse des obstacles sur leur chemin» l’a poussé à le devenir pour «gagner sa vie» !
Interrogé, lors de l’émission Ici l’Algérie, Fella, en dépit de son mécontentement du mépris et de la clochardisation des artistes algériens par le régime, déclare haut et fort ne pas regretter sa participation aux campanes électorales des mandats précédents du président Bouteflika. Elle va même jusqu’à révéler que son rêve est «de pouvoir animer la campagne du 5e mandat». «Nmout àla (je l’aime à mourir) le Premier ministre Abdelmalek Sellal parce que c’est un homme qui aime l’Algérie et je trouve que la ministre de la Culture est extraordinaire», souligne l’artiste algérienne. Rappelons enfin que Fella Ababsa a dénoncé, dans une vidéo postée sur Youtube samedi dernier, le mépris qu’elle vit dans son propre pays tout en accusant les décideurs et les responsables du ministère de la Culture en Algérie de «vouloir l’écarter et lui nuire ».
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