Réagissant à la « campagne » des partisans du boycott sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a évoqué les dangers d’une telle campagne, appelant les jeunes à utiliser la technologie afin de soutenir le gouvernement et à défendre le parlement.
Les appels au boycott qui ont pris ces derniers jours une tournure « artistique », notamment avec les vidéos mises en ligne par des podcasters de talent à l’instar de Dzjoker ou Kamel Labiad, ont produit un impact tel que l’exécutif s’en trouve inquiet. Après une réaction épidermique du ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, qui a littéralement traité ces artistes de « porteurs de fitna », voici venu le tour du ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, d’intervient sur la question.
Participant ce matin au Forum de la radio nationale, le premier policier du pays a appelé les jeunes à faire bon usage de l’outil technologique. Selon lui, «les jeunes doivent se détourner de tout ce qui a trait à la critique des institutions de l’État et aller dans le sens du soutien au gouvernement et à sa politique».
«Les Algériens se doivent de défendre l’Assemblée populaire nationale en se rendant massivement aux urnes le jour du vote», a soutenu M. Bedoui, ajoutant que le contraire ne servira pas l’intérêt de l’Algérie, mais servira au contraire celui de cette « main étrangère » qui veut bouleverser le pays.
Le responsable a également averti les jeunes qui soutienne cette campagne sur les réseaux sociaux sur les retombées des activités qu’ils mènent sur Facebook, Twitter et YouTube. A son sens, «les contenus publiés ne sont pas diffusés à une échelle locale, mais sortent du territoire national ce qui porte préjudice au pays», a-t-il expliqué.
Massi M.