Vidéo. Lotfi Double Kanon descend en flammes le pouvoir algérien dans une nouvelle chanson

Redaction

Dans son dernier clip « La politique des bandits », Lotfi Double Kanon descend en flammes les politiques  algériens et le système en place. Avec ce clip fraîchement sorti, le rappeur révolté d’Annaba prouve une nouvelle fois sa détermination à poursuivre son combat, même en étant loin de l’Algérie.

Lotfi Double Kanon vient à nouveau de frapper avec le ton acerbe qu’on lui connait. Dans sa nouvelle chanson, le rappeur originaire d’Annaba qualifie cette fois le pouvoir en place de «paralysé et de bandit ». Dans son dernier clip « La politique des bandits », mis en ligne dimanche dernier sur YouTube, et déjà visionné plus de 1000 fois, l’artiste rebelle poursuit « son combat » contre le régime algérien.

Lotfi Double Kanon, l’un des rappeurs algériens les plus engagés de sa génération, ne mâche pas ses mots dans ce dernier tube incendiaire. Le rappeur, qui s’est illustré durant toute la campagne présidentielle d’avril dernier par des chansons et clips engagés et hostiles au 4è mandat de Bouteflika, s’interroge dans cette nouvelle chanson sur le fonctionnement d’un pays régi par un « pouvoir paralysé » et des « bandits » qui gouvernent un système vendu, à la botte « des forces étrangères ».

Lotfi Double Kanon évoque, par ailleurs, l’oppression du peuple algérien par un « système pourri » ainsi que la violence qui gagne de plus en plus la jeunesse en perdition et en proie à la délinquance.  Le rappeur compare les hauts responsables algériens à des « esclaves dans le harem d’un sultan » et à des « chiyatines » à la merci de « Saïd Bouteflika ». Évoquant l’oppression du peuple par le système en place, il affirme que toute personne qui ose parler de politique ou d’économie en Algérie, ou encore revendiquer son droit dans les revenus du pétrole est accusée d’être « »n ennemi public de l’Algérie ».

 

http://www.youtube.com/watch?v=uYQFkU9-xLQ

 

Exilé

C’est donc de l’étranger que Lotfi Double Kanon mène sa lutte contre le régime en place. Rappelons que le rappeur originaire d’Annaba, établi en France depuis le printemps dernier, a déclaré en avril, au quotidien arabophone El Khabar, qu’il ne reviendrait pas en Algérie tant qu’Abdelaziz Bouteflika continuerait à diriger le pays.

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