Adepte des fanfaronnades et de l’esbroufe, Djamel Ould-Abbès ne recule devant rien. Dans un enregistrement diffusé sur les réseaux sociaux et repris par la chaîne El-Bilad, le secrétaire général du FLN rajoute une couche à son «épopée allemande».
Après avoir affirmé, il y a quelques années avoir effectué des études de médecine dans ce pays, il revient cette fois-ci pour clamer qu’il a étudié avec la chancelière Angela Merkel. L’homme n’a pas peu du ridicule. La dame pourrait être sa fille. Elle née en 1954 et selon ses déclarations antérieures, Ould-Abbès aurait effectué son séjour allemande durant les années 1950, à l’époque où Mme Merkel venait juste d’entrer à l’école.
Les affabulations sont monnaie courante chez l’homme qui gère aujourd’hui le FLN. Des mois durant, il a juré par tous les saints qu’il était condamné à mort durant la guerre de libération. Malgré les démentis de responsables du FLN historique, Ould-Abbès a continué à ressasser cette engaine. Quelques mois auparavant, il avait affirmé que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, allait se remettre à marcher et à parler. «Je suis médecin et je sais ce que je dis», avait-il déclaré sans sourciller.
L’homme s’est également illustré, lorsqu’il était ministre de la Solidarité, par des promesses qui n’ont jamais été tenues. Les militants du FLN l’appelaient alors «Monsieur bus», une référence à la propension de l’homme à promettre un bus pour chacune des communes qu’il visitait. Des bus qui n’ont bien sûr jamais été octroyés.
Rania Aghiles