Vidéo- Ouyahia : « Il n’y a pas de guerre de clans ni de cabinet noir qui désigne les Présidents en Algérie »

Redaction

Updated on:

La guerre des clans en Algérie, c’est un mythe sans fondement, estime l’ancien Premier Ministre Ahmed Ouyahia. Ce dernier a révélé lors d’une émission spéciale que lui a consacré la chaîne de télévision Ennahar TV que ni le général Toufik ni le DRS ne sont opposés au 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. 

Selon Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Bouteflika fait consensus au sein des cercles de l’armée et du DRS, les services de renseignements algériens. Mieux encore, l’ancien Premier ministre signe et persiste : « en tant que parfait connaisseur de ses services, il n’y a aucune opposition à Bouteflika. Il est le Président de la République et détient toutes les prérogatives. C’est lui qui décide », a-t-il affirmé.

Ahmed Ouyahia a nié aussi l’existence de cabinet noir qui désigne les Présidents en Algérie. « Les généraux n’ont jamais fabriqué les présidents en Algérie« , croit-il savoir. « L’armée nationale est un exemple presque unique au monde dans la discipline et ceux qui parlent d’influence de l’armée sur la Présidence se basent sur de fausses données », a-t-il encore commenté. Ahmed Ouyahia est revenu jusqu’aux élections présidentielles de 2004 pour prouver ses propos.

http://www.youtube.com/watch?v=U0iw144US-A&src_vid=MVCEZLcAjyM&feature=iv&annotation_id=annotation_510356753

 

« À l’époque, certains disaient que le général Lamari (à l’époque chef d’état-major) était contre le deuxième mandat. Faux, le général n’était pas contre le président. Ceux qui colportaient ces informations étaient des menteurs et ne connaissaient rien à la situation politique de l’Algérie », argue-t-il. Enfin, pour l’ancien patron du RND, la corruption n’est pas un mal propre à l’Algérie et existe partout dans le monde « y compris dans les pays développés », ironise-t-il. « En Algérie, il y a une ferme volonté de lutter contre la corruption et les détournements de deniers publics. Il faut juste faire confiance à la justice et la laisser faire son travail », conclut-il.

Quitter la version mobile