Issad Rebrab rêve de désenclaver l’Afrique grâce à deux lignes ferroviaires qui vont relier l’Afrique du Sud à la Méditerranée et une deuxième qui reliera Djibouti à l’Atlantique. Selon l’homme d’affaires algérien, ce rêve fou va coûter un million d’euros le kilomètre linéaire.
Le patron de Cevital ambitionne de concrétiser ce projet « pour le développement de l’Afrique ». Interconnecter le continent africain par deux lignes ferroviaires s’étendant sur des milliers de kilomètres, tel est le projet qui a été sommairement présenté par Issad Rebrab sur le plateau de l’émission « l’Invité de l’économie », sur la chaîne de télévision France 24.
Ce projet est pharaonique. C’est un investissement stratégique visant à mettre en place une sorte de « route de la soie » africaine faisant le lit du développement de l’Afrique qui possède « un énorme potentiel de développement », a expliqué Rebrab soutenant que la concrétisation de ce projet permettra de créer des milliers d’emplois.
Pour le capitaine d’industrie algérien, une telle entreprise est aujourd’hui nécessaire si l’on veut que le continent réalise un bond qualitatif en termes de développement. « L’Afrique a besoin de grandes infrastructures pour exploiter ses richesses minières, agricoles et industrielles », a estimé Issad Rebrab qui s’est abstenu de fournir davantage de détails. Les tenants et aboutissants de ce méga-projet seront exposés demain lundi à Genève à l’occasion de la tenue de l’Africa CEO forum.
Massi M.