Vidéo. Vahid Halilhodzic dénonce : « Certains agents m’ont proposé de l’argent pour prendre leurs joueurs à la Coupe du Monde »

Redaction

La corruption ronge tous les domaines en Algérie. Oui tous les secteurs y compris le sport roi, le football ! Dans une conférence de presse animée lundi à Alger, l’entraîneur de la sélection nationale de football, Vahid Halilhodzic a révélé que « certains agents [lui] ont proposé de l’argent pour prendre leurs joueurs à la Coupe du Monde ». Oui, en Algérie, on tente même de corrompre le coach de l’équipe national.

Choqué par de tels pratiques, Vahid Halilhodzic a expliqué qu’il ne s’est pas laissé entraîner par ces pratiques immorales et mafieuses. Pour le coach Vahid, seuls les joueurs méritants et performants iront au Mondial brésilien. « Le plus grand risque pour nous, c’est que certains joueurs jouent individuellement pour se montrer », a-t-il averti dans sa conférence de presse. « C’est difficile de faire certains choix. Certains joueurs ne supportent pas d’être remplaçants, ce n’est pas bien dans un groupe », a expliqué encore le sélectionneur national qui fait l’objet de nombreuses pressions de la part des responsables de la Fédération algérienne de football (FAF) et de la presse algérienne sans oublier les milieux les plus influents du football national.

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Pour défendre ses choix et justifier sa liste des 30 présélectionnés, Vahid Halilhodzic a donné l’exemple de Boudebouz et Djebbour. « Boudebouz est là, mais rien n’est certain pour les 23. J’ai pris Djebbour même si il n’a pas joué, car il a un rôle important dans le groupe. Ce n’est pas toujours les meilleurs qu’on prend. Rafik a énormément changé depuis quelque temps, il est devenu un joueur important dans l’état d’esprit. On ne peut pas faire une Coupe du Monde avec des joueurs âgés de 20 ans », a-t-il déclaré.

Enfin, concernant sa relation tumultueuse avec Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, Vahid Halilhodzic a reconnu qu’il s’est « fâché avec Mohamed Raouraoua, mais au final, on a fait de belles choses ensemble ». « J’ai beaucoup travaillé avec lui pour améliorer les infrastructures, ajoute-t-il, du centre d’entraînement de Sidi Moussa. J’ai demandé une salle de fitness, un terrain en gazon. Il est le patron de la FAF, mais moi, je suis le patron du terrain, il ne m’a jamais influencé ». « On travaille très bien, ce n’est pas parce qu’on se prend la tête qu’on ne travaille pas ensemble, on est complice », conclut-il en dernier lieu.

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