Vignette automobile/ Une taxe qui rapporte 11 milliards de dinars au Trésor public

Redaction

Les pouvoirs publics comptent collecter pas moins de 11 milliards de DA (1100 milliards de centimes) par le biais de la vignette automobile cette année. Une vignette dont le prix est resté inchangé par rapport à l’année dernière. Pendant ce temps, la qualité des routes continue de se dégrader.

Les pouvoirs publics ont entamé l’opération de commercialisation des vignettes automobiles, le 1er mars, soit deux mois avant la date  habituelle. Il faut dire que les 11 milliards de dinars que généreront les ventes de cette année sont les bienvenus en ces temps de disette.

Pour ce qui est des prix, la vignette n’a pas connu d’augmentation par rapport à l’année dernière. Des prix stables, mais relativement chers compte tenu de ce que déboursaient les Algériens, il y a deux ou trois ans.

La commercialisation de cette vignette déclenche une vive polémique chaque année. Les Algériens se posent l’éternelle question du sort de cet argent (45% destinés aux collectivités locales et 35% à la caisse nationale des routes et des autoroutes) qui ne sert apparemment pas à entretenir un réseau routier complètement dégradé.

Pour fixer le prix de cette vignette, les autorités se basent sur pulsieurs critères dont le type de véhicule, son âge et le nombre de chevaux fiscaux. À titre d’exemple, les conducteurs devront payer entre 2000 et 10 000 DA pour les voitures de tourisme de moins de trois ans, entre 1500 et 6000 DA pour les véhicules de trois àet six ans, 1000 DA et 4000 DA pour ceux ayant entre six et dix ans et entre 500 et 3000DA pour les véhicules dont l’âge a dépassé les dix ans.

Il convient également de préciser que les propriétaires de véhicules neufs acquis en 2017 sont concernés par l’achat de la vignette. Les propriétaires de ces voitures doivent présenter leur carte provisoire de circulation (carte jaune) pour avoir leur vignette.

Massi M.

 

 

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