Les investigations menées par le groupement territorial de la gendarmerie nationale de la wilaya de Relizane, après la mise sous scellés de la « clinique » du charlatan Abou Muslim Belahmar en décembre dernier, ont révélé de nombreux délits.
Après analyse des échantillons prélevés à l’institut de criminologie de Bouchaoui (Alger), la gendarmerie nationale a répertorié un certain nombre d’éléments compromettants pouvant valoir de lourdes sanctions au « raqi ».
Les preuves collectées mettent en évidence que l’association «Bachaïr El Chiffa» (promesses de guérison), dirigée par « cheikh » Belahmar se livrait à la «pratique illégale de la médecine, pratique d’une activité médicale et pharmaceutique dans des locaux non conformes à la réglementation en vigueur, commercialisation illégale de médicaments non homologués et dépôt de substances médicamenteuses dangereuses sur la voie publique».
Massi M.