La décision n’est pas encore prise, mais l’importation des voitures d’occasion pourrait marquer prochainement son retour en Algérie. Les discussions sont toujours en cours au sommet du gouvernement et le ministère du Commerce a confirmé que cette option n’est pas à écarter.
« Toutes les options seront étudiées à la lumière des dernières mesures qui ont touché le marché de l’automobile », a expliqué à ce propos Bakhti Belaïb, le ministre du Commerce qui laisse donc une grande ouverte à une possible réouverture du marché algérien aux voitures d’occasion importées de l’étranger.
Il faut savoir que plusieurs cercles ont exercé des pressions sur le gouvernement pour autoriser ces importations dans le but d’instaurer un équilibre avec la législation très stricte qui régit, désormais, l’importation des véhicules neufs soumise, à présent, à des licences d’importation. Ces dernières suscitent une énorme polémique et beaucoup de concessionnaires privés de ces licences ont déposé des recours au niveau du ministère du Commerce. Face au mécontentement de ces concessionnaires, Bakhti Belaïd a reconnu que le Comité interministériel chargé de l’examen des demandes des licences d’importation des véhicules « a adopté des critères généraux ne prenant pas en compte certaines données relatives aux concessionnaires ». Il a promis ainsi que ces recours seront traités sur la base de ces données.
Il est à souligner que le Comité interministériel chargé de l’examen des demandes des licences d’importation avait reçu une demande globale d’une valeur de onze (11) milliards de dollars pour l’importation de véhicules. Le ministre du Commerce a signé, il y a une semaine, les licences d’importation de véhicules. Quarante concessionnaires de véhicules ont été retenus pour bénéficier de ces licences sur les 80 postulants.